Ce mercredi, La Planète des Singes : Suprématie, le dernier volet de la trilogie de science-fiction inspirée du célèbre roman de Pierre Boulle, sortait en salle en France. Tel un véritable film de guerre aux effets spéciaux à couper le souffle, ce volet final est tout simplement intense et émouvant.
Les deux précédents volets de cette nouvelle trilogie de La Planète des Singes, Les Origines (2011) et L’Affrontement (2014), étaient de simples mises en bouche. Suprématie, le dernier film de cette nouvelle saga, vient de sortir et cette fois, tout espoir de cohabitation entre les primates et l’espèce humaine semble bel et bien réduit à néant. Le nouveau film du réalisateur Matt Reeves vient conclure une trilogie d’une incroyable intelligence. Il renvoie au cinéma d’action, au film de guerre bouillonnant de rage. Par ailleurs, il se dote d’un réalisme totalement bluffant, grâce à de nouveaux outils numériques capables de créer des primates plus vrais que nature. Ces primates digitalisés sont l’œuvre du studio néo-zélandais Weta Digital, fondé par le grand réalisateur Peter Jackson, dont le travail dans la trilogie Le Seigneur des Anneaux a marqué une évolution majeure dans le monde des effets spéciaux.
Toujours menés par César, les singes ont encore plus à craindre des hommes : un militaire qui a basculé dans la folie devient leur ennemi personnel. Tout commence lorsque le Colonel McCullough, incarné par Woody Harrelson, pénètre dans le territoire des singes et assassine de sang-froid la compagne et le fils aîné de César. Ce dernier, qui jusque-là a toujours fait preuve de mesure et a toujours choisi la voie du compromis, décide d’emprunter la voie de la vengeance, suivi par ses fidèles compagnons. Mais le Colonel enragé, à la tête d’un groupe de soldats, a déjà lancé une attaque décisive pour détruire les singes une fois pour toutes.